Histoire de la race

 

 

 

SON HISTOIRE

 

 

Le husky sibérien est un chien de travail, capable de tracter des charges légères à vitesse modérée sur de longues distances.
Agile, puissant et très résistant à l'effort, le husky sibérien
est un chien plein de bonne volonté, doux, éveillé et sociable.

LES ORIGINES

LE CHIEN DES TCHOUKTCHES , Originaire de Sibérie orientale, le siberian husky serait apparu il y a 2000 ans av. J.-C., auprès des Tchouktches ou Chukchis, un peuple d'origine paléosibérienne. Quoique peu nombreux, ces éleveurs de rennes vivent encore aujourd'hui en semi-nomades, dans une région qui s'étend du fleuve Kolyma à la presqu'île de Tchoukotka, en face de l'Alaska;

Dans les conditions particulièrement rudes de l'Arctique, les chiens aident les Tchouktches dans leurs tâches quotidiennes : la chasse, la pêche, la garde et bien sûr la traction des traîneaux lors des déplacements. Les chiots sont les compa- gnons de jeu des enfants qui les intègrent à la vie familiale et leur font partager l'habitat. En 1867, les États-Unis rachètent l'Alaska aux Russes pour une somme dérisoire. Peu de temps après, des gisements d'or sont décou- verts déclenchant une véritable ruée. Dans ces contrées enneigées, les traîneaux à chiens sont le seul moyen de transport. Toutes sortes de chiens sont recrutées pour répondre à la demande. Les premières courses de vitesse sont organisées au début du siècle. Désireux de participer à ces compétitions, un marchand de fourrure russe, William Goosak, importe neuf chiens des Tchouktches en Alaska et les fait participer en 1909 à la mythique Ail Alaska Sweepstakes, longue de 656 km.,Les moqueries des concurrents critiquant l'allure chétive de ses chiens tarissent rapidement ; Goosak et sa meute remportent la troisième place. Dès lors, de nombreux chiens sibériens sont importés et des élevages se créent. De compétition en cométition, cette race remporte un tel succès qu'elle ne tarde pas à s'imposer définitivement. En Alaska, " husky " désigne tous les chiens utilisés pour tracter des traîneaux ou pour chasser le phoque et signifie " enroué ". Cette dénomination convient parfaitement au siberian husky. S''il sait hurler à merveille, ce chien ne sait en revanche pas aboyer et se contente d'émettre un son rauque pour communiquer. En 1930,l''American Kennel Club reconnaît officiellement le siberian husky. L'arrivée de cette race en France en 1972 déclenche un véritable engouement auprès du public. En huit années seulement, sa population grimpe à 25 000 individus. Prisé pour sa beauté sauvage, son look de loup, son " authenticité ", il est acheté sans discernement durant une vingtaine d'années par des personnes ignorant tout de ses besoins et de son ca- ractère. Ce succès s'est conclu par une triste affluence des huskies dans les refuges pour animaux. L'élevage intensif qui s'est développé pour répondre à la forte demande a bien sûr nui à la qualité tant physique que psychique des huskies. Aujourd'hui, au grand bonheur des éleveurs sérieux et passionnés de la race, la " huskymania " s'est atténuée. Le public a enfin pris conscience des impératifs du husky : disposer d'espace, de temps et assurer à cet athlète canin un entraînement quotidien.

 

 

LE STANDARD
 
Taille : mâle : de 53,5 à 60 cm ; femelle : de 50,5 à 56 cm.
Poids : mâle : de 20,5 à 28 kg ; femelle : de 15,5 à 23 kg.
Taille moyenne, corps harmonieux, modérément compact et bien musclé
Dos solide et droit, horizontal du garrot à la croupe.
Rein tendu et sec (on sent le bassin et les articulations).
Poitrine haute et forte sans être trop large.
Côtes bien cintrées au départ de la colonne et aplaties sur les côtés
Epaule implantée obliquement pour assurer une allonge optimale (angle théorique d'environ 45°).
Le bras oblique légèrement vers l'arrière, de la pointe de l'épaule jusqu'au coude.
Membres antérieurs et postérieurs parfaitement parallèles, modérément espacés et bien d'aplomb.
À l'arrière-main, les cuisses sont puissantes, les grassets (genoux) bien angulés et les jarrets bien descendus.
Pieds ovales et compacts ayant des soles épaisses et dures protégés par un poil plus long entre les orteils et les coussinets.
Queue "en brosse" et très fournie portée au-dessus de la ligne du dos en " faucille " quand le chien est attentif, ou " traînante " au travail et au repos (elle n'est pas enroulée comme chez les autres chiens nordiques).
Cou de longueur moyenne et galbé soutenant une tête bien découpée, au stop marqué.
La longueur du chanfrein (de la truffe au stop) est égale à la distance du stop à l'occiput.
Parfaite dentition en ciseaux. Aucune absence de dent ne devrait être tolérée.
Truffe noire, teinte foie ou chair s'accordant avec la couleur de la robe.
Yeux bleus, bruns, particolores ou vairons, en amande, moyennement espacés et disposés très légèrement en oblique ont une expression vive et amicale.
Oreilles attachées haut et rapprochées relativement petites, triangulaires et portées bien droites.
Fourrure double et de longueur moyenne composée d'un poil de couverture droit et quelque peu couché, et d'un sous-poil doux